Ostéopathe Animalier
Une passion au service du bien-être animal
Rédaction & Photographies par Noémie Vieillard / Membre Agence Hans Lucas
Un jour, j’ai contacté une ostéopathe, Justine Gautier, pour ma chienne âgée qui commençait à avoir de l’arthrose. J’ai été fascinée par son contact avec ma chienne, et la façon dont sa passion transpirait. J’ai rapidement compris que c’était une professionnelle consciencieuse en qui je pouvais avoir confiance pour le bien-être de ma chienne.
J’avais entendu parler d’ostéopathe animalier tout à fait par hasard, ce domaine étant encore trop méconnu. Donc ma volonté ici est de faire connaître ce métier, par le biais de 4 professionnels Auvergnats.
Parce-que, tout comme pour nous humains, les animaux eux aussi méritent que de belles âmes prennent soin d’eux ! Mettre en lumière ce métier était mon devoir, et j’espère que grâce à vos lectures et vos partages ce reportage atteindra un maximum de personnes.
Pendant 6 mois j’ai suivi Justine Gautier, Pauline Mignot, Pierre Magnet et Justine Rasera,
ostéopathes animaliers en Auvergne, sur quelques consultations de vaches, de taureaux, de veaux, de
chevaux de loisir et de trot, de chiens, de chats, et de chèvres. Ce sont des personnes formidables, qui
font un métier formidable, mais qui rencontrent aussi des difficultés : solitude, mauvaise
connaissance de leur métier, crainte de l’avenir, formation non reconnue par l’État, pression de
réussite, gestion des propriétaires.
C’est quoi être ostéopathe animalier ?
L’ostéopathe animalier est un professionnel spécialisé dans le traitement des troubles musculo-squelettiques, physiologiques et métaboliques des animaux. Il effectue cela principalement par des manipulations manuelles douces et non invasives.
Son but est de corriger les déséquilibres structurels et fonctionnels de l’animal quel qu’il soit.
L’ostéopathe animalier est un véritable acteur du bien-être animal, son rôle est de prévenir les blessures, de repérer & traiter des zones d’immobilité qui empêcheraient le bon fonctionnement de l’organisme.
Pour devenir ostéopathe animalier, il faut suivre une formation de 5 ans (en école privée payante) puis passer un examen devant l’Ordre National des Vétérinaires. Voici la définition de l’ostéopathie animale selon cet organisme, en cliquant-ici.
Portrait de Justine Gautier
Palpation des muscles pectoraux et du sternum.
Observation de l’équilibre et de la santé des structures du pied.
« Être ostéopathe animalier c’est pouvoir comprendre un maximum la situation de l’animal et, avant ou en plus de la séance, savoir réorienter l’animal vers un autre professionnel plus adapté à sa situation si besoin. C’est faire en sorte, par nos actes ostéopathiques et nos conseils, de ne jamais revoir cet animal pour la même raison. »
Justine Gautier, 35 ans, est une passionnée d’animaux, installée en tant qu’ostéopathe animalier depuis 2014. Originaire du sud de la France, elle a grandi avec une affinité naturelle pour les soins aux animaux, marquant dès son enfance une relation privilégiée avec eux. Bien que son parcours ait débuté par des études de chimie après un Bac S, sa passion pour les chevaux l’a amené à travailler dans le milieu des courses hippiques, où elle évolue pendant six ans. C’est à la suite d’une grave chute de cheval et d’une longue convalescence qu’elle découvre l’ostéopathie animale, lors d’une visite au Salon du Cheval d’Avignon.
Justine se forme rapidement et obtient son certificat d’études en ostéopathie animale en 2013. Depuis, elle se consacre entièrement à ce métier exigeant, alliant connaissances anatomiques et sens du toucher pour soulager les chevaux, chiens, chats et autres animaux.
Selon elle, l’ostéopathie animale ne consiste pas seulement à manipuler le corps des animaux, mais aussi à comprendre les interactions complexes entre l’animal, son environnement et ses propriétaires, jouant parfois le rôle de conseillère auprès de ces derniers.
Au fil des années, Justine a su affiner son approche, en développant un « toucher » spécifique pour identifier et corriger les dysfonctionnements corporels de ses patients. Aujourd’hui, en plus de sa pratique professionnelle, elle transmet son savoir en tant que formatrice dans un centre d’enseignement en ostéopathie animale. Persuadée que l’apprentissage est un processus continu, elle continue de se former chaque année pour parfaire ses compétences et rester à jour sur les avancées scientifiques.
En dépit des défis physiques et émotionnels que représente ce métier, Justine trouve dans cette vocation un profond épanouissement personnel. Ses relations avec les propriétaires d’animaux, qui deviennent parfois des amis, enrichissent son expérience.
Cependant, elle constate aussi que l’ostéopathie animale reste encore floue aux yeux du grand public, en partie à cause d’une régulation insuffisante de la formation et de la reconnaissance de la profession. Pour l’avenir, elle espère que l’État encadrera mieux l’enseignement dans ce domaine, afin d’assurer un haut niveau de qualité.
Ce métier, en pleine expansion, lui a permis de trouver un équilibre entre passion, apprentissage continu, et relations humaines enrichissantes, tout en respectant les limites et les complémentarités avec les vétérinaires.
Test de l’élasticité des tissus autour de la colonne vertébrale.
Justine Gautier et sa lutte pour le bien-être du cheval
« Aujourd’hui, nous utilisons le cheval pour nos loisirs, et les mentalités changent, est-ce-que ce loisir justifie les contraintes qui lui sont associées ? On se rend compte que nombre de choses que nous faisons par tradition, nous pourrions les faire différemment, moins contraignantes, moins de soumission, moins d’impact physique, plus d’échanges et donner davantage envie à l’animal de faire avec nous. »
Consultation de contrôle sur une chienne yorkshire terrier de 13 ans. Justine Gautier suit cette chienne depuis six ans, elle s’assure, vu son âge, que tout fonctionne de façon optimale et corrige les tensions qu’elle trouve afin de lui apporter du confort.
Consultation d’un chien shih tzu de 3 ans qui s’est fait pas mal bousculer par des gros chiens quand il était bébé. Justine constate des blocages à l’entree du thorax, ainsi que des épaules et des cervicales basses. Elle réalise des manipulations pour débloquer cela.
En plein travail, Justine Gautier siffle doucement pour rappeler l’attention du cheval à elle, et ainsi mieux travailler ensemble.
Contrôle des tensions de croissance, puis libération par manipulations, chez une pouliche née prématurée.
Portrait de Pauline Mignot
« Être ostéopathe animalier c’est être acteur du bien-être animal, c’est être le lien entre l’animal et son propriétaire, c’est avant tout rendre la vie des animaux plus belle et douce. »
Depuis 2011, Pauline Mignot, ostéopathe animalière spécialisée dans les soins équins et canins, travaille avec passion pour le bien-être des animaux. À 35 ans, cette Auvergnate d’adoption a su transformer son amour des bêtes et son intérêt pour les soins en une vocation qui la pousse à toujours en apprendre plus. Maman d’un petit garçon et entourée de trois chiens et d’un chat, Pauline trouve son équilibre entre sa vie personnelle et son métier exigeant.
Initialement attirée par la carrière de vétérinaire, elle découvre l’ostéopathie animale par hasard grâce à des rencontres dans le milieu équestre. Une révélation qui l’amène à abandonner une place en école d’ingénieur agronome pour suivre des études en Suisse. La voie de l’ostéopathie animale, encore méconnue à l’époque, s’avère une évidence pour elle, en particulier après avoir elle-même expérimenté les bienfaits de l’ostéopathie humaine.
Au fil des ans, Pauline a construit une carrière solide, jonglant entre l’ouverture de cabinets et un travail itinérant. En 2018, elle obtient son inscription au registre vétérinaire après une réforme qui encadre mieux la profession. Outre ses consultations, Pauline enseigne depuis quatre ans à l’école CNESOA, partageant son expertise avec les nouvelles générations d’ostéopathes.
Son métier repose sur une compréhension holistique de l’animal, où l’écoute et l’observation sont essentielles. Selon Pauline, l’ostéopathie ne se limite pas à traiter des douleurs physiques, mais à stimuler les mécanismes naturels d’auto-guérison du corps. Une approche qui fait écho à son souhait de se plonger davantage dans la médecine chinoise, bien qu’elle soit consciente du temps et de l’investissement nécessaires.
L’ostéopathie animale lui apporte de nombreuses satisfactions personnelles et professionnelles. Chaque cas est unique, stimulant la réflexion et obligeant à une perpétuelle remise en question des connaissances. Pour elle, aider un animal à retrouver sa mobilité, éduquer ses propriétaires et parfois accompagner l’animal dans ses derniers moments sont des aspects profondément gratifiants de sa profession. Cependant, elle reconnaît que le métier peut être difficile, tant sur le plan physique que psychologique.
Parmi les défis rencontrés, Pauline souligne la concurrence croissante dans le domaine et la difficulté de gérer une présence active sur les réseaux sociaux, nécessaire aujourd’hui pour se faire connaître. De plus, elle déplore le manque de reconnaissance de son métier par certains vétérinaires, malgré la réforme de 2018, et la persistance d’idées reçues chez une partie du public. Un autre aspect pénible de sa profession est la maltraitance animale, à laquelle elle est parfois confrontée, ainsi que le lien étroit qu’elle observe entre l’état de santé des animaux et celui de leurs propriétaires.
Après une décennie d’expérience, Pauline aspire désormais à se recentrer sur la formation continue, convaincue qu’il est essentiel de ne jamais cesser d’apprendre. Elle rêve de projets futurs, comme l’ouverture d’une structure dédiée à la préparation physique des animaux, en particulier pour les chevaux et les chiens. Sa passion pour la locomotion, la biomécanique et le bien-être postural reste intacte et la pousse à considérer de nouvelles perspectives, toujours animée par le désir de faire évoluer sa pratique et d’améliorer la vie des animaux
Une ostéopathe tournée vers l’avenir, avec l’espoir de sensibiliser encore plus à l’importance de la prévention et de la médecine holistique dans le bien-être animal.
La philosophie de Pauline
« Notre philosophie c’est finalement la prévention, c’est agir en amont pour éviter la maladie. C’est une médecine douce, complémentaire, une vision globale du corps et du patient, un temps d’échange et d’écoute, une façon de s’intéresser à l’origine du problème et non pas juste mettre un pansement sur le symptôme. »
« Pixel » – Border Collie – Chien de sport. Bilan locomoteur, structural et postural sur un chien présentant une boiterie. Ici, Pauline observe la dynamique de Pixel.
« Pixel » – Border Collie – Chien de sport. Bilan locomoteur, structural et postural sur un chien présentant une boiterie.
« Pixel » – Border Collie – Chien de sport. Bilan locomoteur, structural et postural sur un chien présentant une boiterie.
« Pixel » – Border Collie – Chien de sport. Bilan locomoteur, structural et postural sur un chien présentant une boiterie.
Portrait de Pierre Magnet
Pierre Magnet en consultation sur une chèvre qui boite depuis qu’elle s’est coincée dans des cornadis et a été retrouvée pendue par les hanches. Ici il réalise un « testing » de la région de l’épaule.
Pierre Magnet en consultation de suivi sur un cheval de trot en vue d’une échéance sportive. Ici, c’est un travail sur la sphrère musculaire de l’épaule (les muscles premiers de la locomotion).
« Être ostéopathe animalier c’est aussi être responsable d’une entreprise et de personnes. »
Pierre Magnet, âgé de 32 ans et originaire de Vichy, s’est tourné vers l’ostéopathie animale après des études agricoles et une période d’incertitude quant à son avenir professionnel. Bien qu’il ne soit pas issu d’une famille paysanne, il nourrissait un profond désir de travailler avec les animaux, tant dans les soins que dans la gestion. C’est en discutant avec Justine, sa compagne et collègue, qu’il découvre la formation du CNESOA à Châtel-Guyon. Au départ sceptique, Pierre se laisse un an pour tester cette nouvelle voie avant de décider de s’y investir pleinement.
Installé depuis 2017, Pierre décrit son métier comme une véritable passion, bien qu’il soit souvent associé à des moments de stress et de fatigue, exacerbés par les attentes des propriétaires d’animaux et l’augmentation constante du nombre de professionnels sur le terrain.
Lors de son installation, ils n’étaient que quatre ostéopathes animaliers dans sa région, tandis qu’aujourd’hui, leur nombre a explosé, ce qui, selon lui, risque de mener à une saturation du marché et à une concurrence déloyale.
Sur le plan personnel et professionnel, Pierre trouve dans l’enseignement une façon de rester à jour et d’améliorer ses compétences. Travailler avec des animaux d’exception, notamment dans le milieu des courses hippiques, l’aide à affiner sa pratique et à adopter une approche axée sur la performance. Cependant, il déplore la nécessité constante de justifier son travail face à des propriétaires parfois sceptiques, et regrette la prolifération d’ostéopathes peu qualifiés qui nuisent à la crédibilité de la profession.
Pierre aspire à un avenir plus serein pour sa profession. La pression constante, l’attente de miracles de la part de certains clients, et le stress que génère cette réalité contribuent aux burn-outs fréquents chez ses collègues. Après sept ans de pratique, il exprime sa crainte face à un avenir incertain, conscient que rien n’est jamais acquis dans un métier en pleine expansion, mais aussi en pleine mutation.
Avec son parcours unique et sa vision éclairée du métier, Pierre Magnet incarne la passion et le dévouement pour les soins animaliers, tout en dénonçant les dérives d’un métier en pleine croissance.
Pierre Magnet en consultation de suivi sur un cheval de trot en vue d’une échéance sportive. Déjà vue 3 semaines auparavant, Jazzie à toujours une faiblesse musculaire dorsale. L’ostéopathe assoupli et dynamise les zones dorsale, lombaire et sacro-iliaque pour que la prochaine course se passe au mieux et que le jockey l’a trouve saine et fluide.
Le moteur de Pierre
« Travailler dans le monde des courses hippiques est très enrichissant. Le fait de manipuler des sportifs de haut niveau permet de changer ma vision quotidienne de l’ostéopathie. »
Pierre Magnet en consultation de suivi sur un cheval de trot en vue d’une échéance sportive. Ici, il travaille sur l’ouverture de la hanche gauche.
Pierre Magnet en consultation de suivi sur un cheval de trot en vue d’une échéance sportive. Ici, il s’agit d’une correction de la première cervicale basse.
Consultation ostéo sur une chèvre qui boite depuis qu’elle s’est coincée dans des cornadis et a été retrouvée pendue par les hanches. Ici il réalise un « testing » et une correction cervicale.
Mise en tension du grasset et du ménisque.
Test de tiroir du grasset pour les ligaments.
Portrait de Justine Rasera
Justine Rasera en consultation sur un veau qui ne se lève plus. Ici, elle réalise une palpation du dos avec tests des vertèbres.
Bilan Ostéo d’un futur chien guide, pour personne malvoyante ou non-voyante, de l’association CGACO de Lezoux (chiens guides d’aveugles du centre-ouest).
« Être ostéopathe animalier c’est avoir la chance de faire un formidable métier, avec de superbes rencontres animales et humaines. »
Justine Rasera, 31 ans, ostéopathe animalier et mère d’un petit garçon, mène une vie partagée entre sa famille et sa passion pour les animaux. Originaire de Haute-Savoie, elle vit désormais en Auvergne, dans le Puy-de-Dôme, où elle exerce un métier qu’elle décrit comme une véritable vocation.
Entourée de ses compagnons à quatre pattes – un basset hound, deux chats et une jument – Justine a toujours voulu travailler avec les animaux, un rêve d’enfant qui s’est peu à peu concrétisé à travers un parcours atypique.
Après avoir envisagé une carrière de vétérinaire spécialisé pour chiens, Justine s’est orientée vers des études agricoles, découvrant au passage sa passion pour les chevaux et l’élevage bovin. C’est finalement en découvrant l’ostéopathie animale, lors de l’ouverture du CNESOA à Châtel-Guyon, que Justine trouve sa voie. Séduite par cette approche thérapeutique, elle décide de s’y former, puis se lance dans la profession après un BTS productions animales.
Installée depuis sept ans, Justine pratique principalement en milieu rural dans les départements Auvergnats. Bien que son activité ait débuté avec une clientèle bovine, elle s’oriente de plus en plus vers les soins canins et équins. Elle apprécie la diversité de son métier, qu’elle enrichit grâce à un large éventail de techniques adaptées aux besoins de chaque animal, qu’il s’agisse de soins musculo-squelettiques, viscéraux, crâniens, tissulaires …
Pour Justine, l’ostéopathie animale est une source d’accomplissement personnel, mais aussi de défis constants. Elle évoque les difficultés à trouver un équilibre entre sa vie professionnelle et familiale, la solitude du métier, et la fatigue mentale liée à une profession exigeante, où il faut toujours être en forme pour prendre soin des autres. Les résultats positifs, comme la satisfaction de relever des animaux en détresse, sont cependant une grande source de motivation et de réconfort.
Malgré les nombreux aspects positifs de son métier, Justine reconnaît les contraintes de l’ostéopathie animale. Entre les longues études coûteuses, l’absence de reconnaissance officielle du métier, et la pression de la concurrence croissante, elle s’interroge sur l’avenir. Elle rêve d’un travail collaboratif entre ostéopathes et vétérinaires, pour renforcer la complémentarité entre les deux professions.
Justine aspire à la fin des préjugés qui entourent l’ostéopathie animale. Selon elle, l’ostéopathie n’est pas une pratique mystique, mais repose sur des analyses rigoureuses et des résultats concrets. Le plus beau cadeau, confie-t-elle, est de recevoir un message d’un client lui annonçant que l’animal qu’elle a soigné va mieux.
Entre doutes et réussites, Justine Rasera poursuit son chemin, déterminé à faire évoluer son métier tout en apportant des soins bienveillants aux animaux qui croisent sa route.
Justine Rasera en consultation sur un taureau qui boite depuis une saillie. Ici, elle réalise un test de report de poids.
Sa plus belle récompense
« ma plus belle récompense c’est de recevoir un sms m’annonçant qu’un veau s’est relevé suite à mon passage »
Justine Rasera, ostéopathe animalier, voit en suivi Rio, un chat de 9 mois qui a subi une ablation de la tête fémorale gauche suite à une luxation. Elle travaille sur les cicatrices et toutes les tensions de compensation présentes. Elle oeuvre également afin de soulager les tensions de croissance associées.
Auscultation d’une petite velle qui s’est faite marcher dessus il y a déjà quelques temps. Les articulations de son membre antérieur gauche sont anormalement grosses, et il y a une amyotrophie de toute la zone. Justine travaille sur les fascias du membre, le nerf radial et les cervicales.
Consultation d’urgence sur un veau couché depuis trois jours. Ici, Justine Rasera réalise un geste de détente du rachis cervical.
Vous souhaitez publier mon travail ?
Vous souhaitez publier mon travail ?
Je suis ravie et honorée d’avoir attiré votre attention avec ce reportage photos documentaire auprès de ces 4 ostéopathes animaliers de talent.
Cet article n’est qu’un extrait des propos receuillis et des photographies que j’ai à ma disposition.
Vous pouvez retrouver une sélection de photographies sur ma page Hans Lucas, en cliquant-ici.
N’hésitez pas à me contacter via le formulaire de contact ou par téléphone pour vos demandes particulières.
Je vous écoute !
Localisation
Basée en Auvergne, disponible partout ailleurs !
Téléphone
+33 6 15 38 45 98